Vues et anecdotes concernant nos villes et nos villages.
Meurchin
Point de connexion avec le département du Nord.
C’est à cet endroit que le chemin entre dans le
Pas-de- Calais venant de Menin – Lille.
Envie d’une bonne bière ?
Par les sentiers et par les rues débouchant sur le chemin de halage, on arrive au centre-ville : Nombreux bars (et tous commerces)
Pont-à-Vendin - l’hôtel de ville et l’église
La Flandre, en raison de sa situation géographique,
connut invasions et occupations.
Lors de la création du Comté de Flandre, Pont-à-Vendin,
situé en Flandre, était le principal passage de Flandre
vers l’Artois.
Un droit de péage était perçu sur le pont.
La Deûle, que les pèlerins longent sur le chemin de halage,
marquait la séparation entre l’Artois et la Flandre.
Annay-Sous-Lens
La statue de Notre Dame d'Annay a été fabriquée au XIVème siècle pour l'église de Pont-à-Vendin
(près de Lens). La tradition rapporte que, lorsque le chariot transportant cette statue passa devant
le portail de l'abbaye de Brayelle-les Annay (près d'Annay sous Lens), le cheval s'arrêta et ne voulut plus avancer.
De ce fait on fut obligé de confier la statue aux moniales de l'abbaye.
Notre Dame d'Annay (Notre Dame de Grâce) était invoquée pour guérir de la graveline (petits graviers dans les reins ou la vessie).
A la révolution, le monastère fut fermé, pillé et les religieuses partirent à l'échafaud. Trois ou quatre réussirent à y échapper. L'une d'entre elles, Dame Louise Reys réussit avec un charretier à soustraire au brasier la statue et la confia à un pensionnat de Lens pendant la révolution. Ensuite, Dame Reys fit transporter dans un fagot la statue chez son frère à Hallennes-les-Haubourdin avant de partir en exil.
En 1847, de retour en France, elle confia la statue à sa nièce qui à son tour en fit don à l'église Saint Etienne, rue de l'hôpital militaire.
En 1891, la statue gagna son emplacement actuel à l'église Saint Etienne mais entre-temps elle fit un long séjour, on ne sait pourquoi, chez les religieuses du Bon Secours, d'où l'appellation Institution Notre Dame d'Annay.
Lycée Notre Dame d’Annay - 15 place du concert 59000 LILLE - Tél 03 20 55 17 75 - Fax 03 20 55 58 57 - lycee.notredame.dannay@wanadoo.fr
extraits d'articles récupérés(1) lycée notre dame d'Annay http://www.notredamedannay.fr/page9.html
Lens
Lens Siège de la Communauté d’agglomération de Lens-Liévin
Détruite à deux reprises durant les guerres du siècle dernier, durement touchée par la fermeture des mines, Lens a su renaître et s’adapter en offrant un nouveau visage.
Tout récemment, dès son ouverture, le musée du « Louvre Lens » a connu d’emblée un grand succès et un écho favorable qui dépasse les limites de la région Nord-Pas-de-Calais. La préparation de cet événement s’est accompagnée de nombreux travaux d’embellissement qui ont mis en valeur : église Saint-Léger de style jésuite, maison syndicale, anciens grands bureaux des mines.
Enfin la gare, tout premier témoignage de l’art déco dans le bassin minier suggère avec originalité, la forme d’une locomotive à vapeur.
La ville de Lens possède aussi un passé historique intéressant :
Qui se souvient aujourd’hui de la petite gare Ste Elisabeth, disparue après l’arrêt de l’extraction houillère.
Bâtie à l’angle des rues Bollaert et Fréchet, en tête d’une liaison ferroviaire Lens-La Bassée, elle assurait le transport du personnel des houillères, des familles, du charbon. Elle desservait les gros villages situés sur son itinéraire et, notamment, la station de Grand Condé. Sur ce lieu très proche de la rue de Londres et du tout récent chemin de Compostelle, le Prince de Condé réussit à faire sortir les espagnols de leurs retranchements et les battit complètement.
La victoire de Lens (20 août 1648) s’est concrétisée peu après par les traités de Wesphalie.
Dans les temps plus reculés, Lens, ancienne place forte souvent disputée, est mentionnée depuis le Moyen-âge. La ville fut réunie à la couronne de France en 1192 et dotée d’une charte par Louis VIII en 1209.
Géants
Depuis 1956, l’ancienne cité minière possède ses géants, sophie Bouboutte et son fils Taraderuze. Dans leurs histoires, chaque fois le fils parle de mariage, sa mère le met en garde : « t’aras des ruses » ! (d’où son nom)
Eleu-dit- Leauwette
C’est à cet endroit que le chemin des marcheurs rencontre celui des cyclistes. Ensuite, chacun reprend sa route : les premiers vont suivre le cours de la Souchez, les autres prendront la véloroute du « bassin minier ».
.
La Souchez
Avion
Le parc de la glissoire sur près de 60 hectares. L’ancien puits de la fosse 5 est devenu un lieu de promenade, de plaisirs nautiques, de pêche et de jeux pour enfants.
Liévin
Les grands bureaux de Liévin ont été inaugurés en 1922. C’était, alors, le siège de la Société minière.
Ils sont, aujourd’hui, le centre administratif de Liévin.
La ville est jumelée avec la commune de Bruck-An-Der-Mur, en Autriche, laquelle a offert aux Liévinois trois statues en bronze pour fêter ses dix ans de jumelage.
On peut admirer ces statues devant les grands bureaux.
Elles sont la copie de celles qui ornent la place du marché de cette ville de Bruck-An Der-Mur.
Les commères
Givenchy-en-Gohelle (2)
Le nom jeté des habitants est miieux d’maguettes (mangeurs de chèvres, du verbe picard miier qui vient du latin manducare). Le verbe "miier" étant désormais méconnu des Givenchissois, les édiles ont préféré traduire par mangeux d'maguettes.
Également « les Méteux d'Fu » (« metteurs de feux ») car à la Révolution, les habitants mettaient le feu au foin et aux moissons afin de pouvoir sonner le tocsin (sonnerie d'alarme) pour garder la cloche de l'église alors réquisitionnée pour la fondre. Ils ont donc récupéré une autre cloche, le 12 janvier 1792, celle de l'église Saint-Aubert d'Arras
wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Givenchy-en-Gohelle#Nom_jet.C3.A9
Mémorial Canadien de Vimy
Le plus important monument canadien aux victimes de la 1ère guerre mondiale.
Il rend hommage au rôle des canadiens lors de ce conflit.
Le terrain d’assise du mémorial, ainsi que la centaine d’hectares qui l’entoure, ont été donnés au peuple canadien par la France en signe de gratitude pour les sacrifices faits par plus de 66000 canadiens au cours de la grande guerre et notamment pour la victoire remportée par les troupes canadiennes en conquérant la crête de Vimy au mois d’avril 1917.
Neuville-Saint-Vaast
Après les recherches de Joseph Monier concernant le béton armé (premier dépositaire d'un brevet concernant l'invention), François Hennebique dépose ses premiers brevets pour des systèmes constructifs en béton armé. C’est en 1879 qu’il coule sa première dalle de béton armé.En 1893, il construit son premier immeuble en béton armé au n°1, rue Danton à Paris avec l'architecte Lyonnais Edouard Arnaud, au service des Monuments et Bâtiments de France à cette époque, et y installe son entreprise avec comme slogan : « Plus d’incendies désastreux ». Il est sollicité en 1896 par Hector Guimard pour la terrasse de l'armurerie Coutolleau à Angers. En 1899, il conçoit et construit le premier pont civil en béton armé de France, le pont Camille-de-Hogues à Châtellerault. Afin de démontrer les possibilités exceptionnelles de son matériau, il l'emploie pour bâtir une demeure à l'architecture originale, que l'on de Bourg-la-Reine. Les constructions s’enchaînent ensuite : les docks de Manchester, le tunnel de Newcastle, le stade de Lyon
wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Hennebique
Ecurie
Longer l’église, aller jusqu’au bout de la place.…
A gauche, l’entrée d’une ferme. Emprunter le sentier qui passe en face de la ferme. Vers la gauche, on découvre les Ecuriades.
Un espace de loisirs…
Un monument y a été érigé en hommage aux 7 aviateurs tombés le 13 juin 1944.
Roclincourt
Hommage rendu aux soldats du 88ème RI du Gers
« Ce monument a été élevé en 1953 pour perpétuer
leur souvenir et celui de leurs camarades tombés
sur d’autres champs de bataille ».
Saint-Nicolas-les Arras
Nous sommes au cœur de Saint-Nicolas-les Arras,
Depuis la rue Aristide Briant, nous nous dirigeons
vers la place Jean Jaurès .
C’est alors que nous apparaît la cathédrale d’Arras !
Elle se profile nettement sur l’horizon comme pour
rappeler au touriste qu’elle attend sa visite.
ARRAS
Une page d’histoire
Intégrée au royaume de France au 12ème siècle, Arras connut une période de grande prospérité, suivie d’une décadence accélérée par les guerres entre les ducs de Bourgogne (qui détiennent la ville) et les rois de France.
En 1471, Louis XI reprochant la fidélité des notables à Charles le Téméraire, occupe Arras. Ses murs sont rasés, sa population décimée est remplacée par des familles prélevées dans d’autres provinces de France ? Elle perd jusqu’à son nom et est rebaptisée Franchise.
Elle repasse ensuite sous domination espagnole.
Louis XIII la reprend en 1640.
On retrouve la trace de cet événement sur une estampe satirique du 17ème siècle :
C ’est la raison pour laquelle le parking récemment aménagé à l’extrémité de la place des Héros est délimité par des clous dorés sur lesquels figure la silhouette d’un rat.
Sachons cependant que ce n’est qu’en 1659, au Traité des Pyrénées, qu’Arras a été définitivement cédée à la France.
Arras, capitale de l’Artois, a parfaitement su effacer les destructions dues à la guerre de 14/18.
Les monuments du centre-ville et, notamment les deux places dont sont si fiers ses habitants, ont été reconstruits ou restaurés à l’identique.
* La citadelle, œuvre de Vauban et le beffroi, dont l’élégance fut si bien soulignée par Verlaine, sont inscrits au patrimoine de l’Unesco.
Le visiteur sera également attiré par l’ancienne abbaye St Vaast, fondée au VIIe siècle, vaste ensemble dans lequel on distingue, accolé à la cathédrale, le musée des Beaux-Arts.
* La cathédrale, unique en son genre, ne possède pas de tour mais il règne à l’intérieur une clarté surprenante qui permet de contempler les statues de personnages attachés à l’histoire de l’édifice. La légende de St Vaast apprivoisant un ours est évoquée sur une fresque située dans le transept droit.
Petite évocation du passé jacquaire de la ville d’Arras
Dans le trésor de la cathédrale, on découvre, parmi d’autres reliques, celle de St Jacques remise par Charles le Chauve, premier roi de France (843-877) à l’abbaye (royale) de St Vaast. On retrouve là un témoignage du passé jacquaire de la ville d’Arras. On sait qu’au Moyen âge existaient dans la cité plusieurs lieux d’accueil des pèlerins sous le vocable de St-Jacques. On a aussi retrouvé la trace, au XIIIe siècle, d’une confrérie de St-Jacques attachée à la paroisse de Ste-Croix qui a inspiré à un trouvère une pièce satirique…peut-être en raison de la tenue de fête des confrères de St-Jacques… « Ils portaient de grands chapeaux grenat…
Légendes, anecdotes, faits historiques avérés ou non…, le pèlerinage de st-Jacques a connu son apogée au milieu du XIIe siècle pour subir ensuite périodes de déclin et de regain.
Dans ces temps anciens, les jacquets (pèlerins) arrageois, partaient de leur domicile et empruntaient la « niderstrasse ».
Cette voie débutait à Aix-la-Chapelle pour traverser les villes de Bruxelles, Lille Amiens, Arras, Paris et rejoindre ensuite Orléans, Tours, Poitiers, Saintes, puis Ostabat, en Espagne, carrefour des chemins menant à St-Jacques. Après un grand saut par-dessus les siècles, en 1987, le Conseil de l’Europe a déclaré le chemin de Compostelle « premier itinéraire culturel européen »
On accède au musée des Beaux-Arts par la rue Paul Doumer, (à l’opposé de la cathédrale). On passe d’abord par la cour d’honneur suffisamment spacieuse pour recevoir temporairement de petites représentations théâtrales en plein air.
L’aspect architectural du musée ne manque pas d’intérêt.
Dans la cour du puits, on remarque surtout les anges de Saudemont et le plein relief relatant l’histoire d’Arras.
Le grand cloître offre de belles perspectives qui font ressortir le pavage composé de carreaux noirs et blancs.Les salles des 1er et 2ème étages sont consacrées aux peintres des 16ème au 19ème siècles et aux Mays, grandes toiles, aussi thèmes religieux du 17ème siècle.
Outre des porcelaines d’Arras et de Tournai, le musée possède aussi un exemplaire unique de tapisserie de haute lisse – les Arrazi, très réputées aux 14ème et 15ème siècles.
Certains randonneurs et pèlerins, tenus par leur calendrier de marche ne consacreront qu’un bref regard à tous ces chefs-d’œuvre.
Il ne fait pas de doute que la plupart d’entre eux reviendront un peu plus tard à Arras, ville d’art et d’histoire, pour s’intéresser sans contrainte de temps, à ses multiples facettes ; ils n’auront que l’embarras du choix :
-
Les Boves, souterrain creusé dans la craie sous le beffroi.
-
La carrière de Wellington, un endroit imposant et émouvant.
Une véritable cité souterraine dans laquelle ont vécu des milliers de soldats avant de s’élancer sur le champ de bataille le 9 avril 1917.
-
Le mur des fusillés.
-
Le mémorial britannique du faubourg d’Amiens.
-
La cité Nature, centre de culture scientifique consacré à la nature, l’agriculture et la santé, reconversion d’une ancienne fabrique de lampes de mineurs.
-
Les fouilles de Nemetacum.
-
La maison de Robespierre.
Hésitant entre Robespierre, l’incorruptible et l’ami Bidasse, héros d’une chanson bien connue localement, certains randonneurs devenus touristes préféreront le côté festif et gastronomique d’Arras.
Le carnaval d’Arras s’y tient en mars et c’est à la fin de l’été qu’à lieu la grande braderie de « l’ami Bidasse »
(Y goûter l’andouillette d’Arras et la bière de l’atrébate)
Les touristes sont les bienvenus, les hôtels, les chambres d’hôtes et les restaurants sont en mesure de leur fournir le gîte et le couvert.
Quant au Main Square, événement musical pop-rock, il est programmé début juillet : il attire chaque année 100000 jeunes. Il a lieu dans le cadre grandiose de la citadelle, un camping est aménagé temporairement durant cette manifestation pour les festivaliers. (sur une partie du terrain de 10 hectares)
Bon à savoir : les géants d’Arras, Colas, Jacqueline et Dédé attendent les touristes dans le hall de l’hôtel de ville.
ACHICOURT Le moulin
Il fut couramment appelé « Moulin Hacart », du nom du dernier propriétaire.
Érigé vers l’an 1800 ce moulin à vent, bâti en pierre et en briques, est d’abord destiné à produire de l’huile : il estensuite converti en moulin à blé entre 1841 et 1843. Bombardé en 1916, le moulin vit sa destruction accélérée par une tempêtequi détruisit ce que les obus avaient épargné. Par la suite, la famille Hacart a fait don à la commune d’Achicourt du terrain portant les anciennes fondations sur lesquelles l’actuel moulin « la tourelle » a été reconstruit à l’identique en 1994. Il est devenu un lieu de rencontre, un centre à vocation culturelle et sociale pour les habitants d’Achicourt et des communes voisines.
La fête du moulin a lieu le dernier week end de septembre.
AGNY La fête des niafs
Les « niafs » est le surnom donné aux habitants d’Agny, ce qui signifiait en patois
cordonnier – savetier. C’est ainsi que la fête du village s’est appelée « fête des niafs ».
Elle a lieu le 3 ème week end de septembre.
Instaurée depuis plus de 30 ans, elle accueille une vingtaine de formations :
géants, fanfares, chars décorés, Brésiliennes, Gilles, danseurs, échassiers, spectacle
équestre, etc…
Un public nombreux et enthousiaste participe chaque année à cette importante
manifestation.
WAILLY – Le blason
Les armoiries de la commune de Wailly sont d’or à la bande d’azur chargée de deux coquilles d’argent et d’une crosse d’or. La crosse d’or rappelle l’appartenance de la terre de Wailly à l’abbaye de Corbie (don en 662 de la reine Bathilde au nom de son fils Clotaire III). La seigneurie qui, à partir de 1569, ne fit plus partie du temporel de l’abbaye de Corbie échut, à la fin du XVIIe s. à Antoine-Eugène Le Prévost. Cette dernière famille la garda jusqu’à la révolution. Les armes des Le Prévost de Wailly étaient d’or à la bande d’azur chargée de trois coquilles d’argent. La commune rappelle ainsi par son blason son ancienne appartenance à l’abbaye de Corbie puis à la famille Le Prévost.
(Document Archives Départementales)
RIVIÈRE les hameaux & le château
Grosville, Brétencourt, Bellacourt, le Fermont, Bellacordel et le Hamel.
Tels étaient les noms des hameaux qui formaient l’agglomération :
ils prirent le nom de Rivière en 1789.
Ces hameaux sont traversés par la rivière « le Crinchon » sur une longueur
d’environ quatre kilomètres.
Le château a été construit en 1754 (Ci-contre, le très beau portail). Le
château ainsi que l’église, reconstruite en 1767, sont classés monuments
historiques.
BASSEUX Notre-Dame Marchette
Tous les ans, un pèlerinage commençait le 25 mars en l’honneur de N-D Marchette qui est invoquée pour les enfants tardant à marcher, malingres estropiés ou infirmes.
Au moment de la Révolution française, des habitants de Basseux enlevèrent la statue pour la protéger d’un sacrilège éventuel. Plus tard, un berger remarqua que ses moutons paissaient plus volontiers dans un endroit verdoyant entre Basseux et Monchiet. Il fit part de cette anomalie et l’on creusa pour essayer de comprendre.
On retrouva la statue qui fut ramenée à l’église de Basseux.
Les habitants de Monchiet la réclamèrent du fait qu’elle avait été trouvée sur leur territoire. Elle fut donc déposée à l’église de Monchiet mais, par deux fois, on la retrouva à la porte de l’église de Basseux.
Le litige s’arrêta donc là et Notre-Dame Marchette se trouve à Basseux.
On peut ajouter aujourd’hui que, depuis le 29 septembre 2015, un coq flambant neuf a trouvé sa place au sommet du clocher.
(document Mairie de Bailleulval)
BAILLEULVAL Le château féodal
Il se trouvait à quelques mètres de la chapelle dominant la voie romaine Arras – Amiens.
Il possédait une enceinte carrée avec, à chaque coin, une grosse tour circulaire,
un donjon surmontait la porte d’entrée orientée vers le village avec un pont-
levis destiné à franchir un fossé profond et emmuré, alimenté en eau par la
rivière la Salmonille.Il n’en subsiste, malheureusement, que la motte féodale
renfermant le souterrain ralliant le château-fort de Bailleulmont et quelques
dessins ou photos.
BAILLEULMONT Le château et ses ruines
On ne sait comment Philippe de Saveuse acquiert, en ce début du XVeme siècle, la seigneurie de Bailleulmont dont le château tombe de vétusté,mais celle-ci revêt un intérêt géostratégique certain à ses yeux. Proche conseiller de Philippe le Bon, capitaine des villes d'Amiens, Doullens et
d'Arras, la position du fief artésien se révèle à la fois centrale et à caractère défensif. De Saveuse va ainsi engager d'importants travaux de fortification pour le château et en faire notamment un lieu de garnison idéalement placé sur l'axe de communication que constitue
l'ancienne voie romaine. Mais il ne s'arrête pas à l'aspect militaire, et en pieux personnage, fait ériger aux abords immédiats de la forteresse, une chapelle connue sous le vocable de Saint-Nicolas. Assez petite, aux murs de pierres et toit d'ardoise, elle était surmontée d'un campenard
(clocher constitué d'un simple mur) et d'une croix, sa charpente néanmoins, était l'une des plus belles du pays. Le dynamisme et la popularité qu'on lui prête, ne sont sans doute pas étrangers au fait qu'aujourd'hui encore, les armoiries des de Saveuse constituent le
blason de la commune. Son temps à Bailleulmont reste toutefois entaché de la mort tragique de Collart de Bois-Huon, écuyer, seigneur de Vis-en-Artois et époux de sa fille bâtarde, pour lequel il avait obtenu une mise sous tutelle, l'enfermant dans l'une des tours du château pour le corriger de ses mœurs légères. Le 11 octobre 1438, on retrouva le malheureux pendu dans sa cellule, avec un sac dans lequel on lui avait apporté des fruits. Le fait divers, étroitement lié à l'histoire du château, s'est rapidement mû en légende locale.
(Moyen-Âge Bailleulmont un Village)
LA CAUCHIE - Rodney se recueille sur la tombe de son aïeul Richard Spearing
Fin mars 1918, des éléments de la 4e brigade d'infanterie australienne de la 4e Division sont cantonnés à La Cauchie et dans les villages des environs (notamment à La Herlière où pendant cette période, plusieurs soldats australiens ont gravé dans la pierre blanche leurs noms dans les souterrains du village). (Aujourd'hui encore, une borne routière, surmontée d'un casque et installée sur le bas-côté de la route entre Hébuterne et Puisieux, marque l'endroit où la ruée ennemie a été stoppée à la fin mars 1918). Dans ces engagements meurtriers, de nombreux soldats australiens ont laissé leur vie ou une partie d'eux-mêmes. Le caporal Richard Spearing est l'un d'eux. Né en Australie à Camperdown (Etat de Victoria), Richard, jeune ouvrier de 20 ans, s'engage en juillet 1915 à Melbourne dans l'armée australienne. En septembre 1917 à
Zonnebeke (Belgique), Richard se distingue au feu en faisant preuve d'un grand courage devant l'ennemi. En effet sous un fort bombardement et un feu continu de mitrailleuse, il stoppa avec un fusil mitrailleur Lewis l'ennemi en lui causant
des pertes. Son comportement, lui vaudra l'attribution de la médaille militaire. En février 1918, il est promu caporal. Engagé avec son bataillon à Hébuterne, il est grièvement blessé le 28 mars. Emmené vers l'arrière pour y être pansé, il décède
des suites de ses blessures. Richard Spearing est inhumé dans le cimetière de La Cauchie en compagnie d'autres soldats australiens et britanniques, tous tombés en mars 1918. Le 20 mai 2009, Rodney Fleming, petit-neveu de Richard, au cours d’une réception officielle de la municipalité put se recueillir sur la tombe de son grand-oncle, dans le cimetière communal de la Cauchie et y déposer quelques fleurs. Les jeunes anglophiles eurent ainsi, l’opportunité de poser toute une série de questions à cet australien venu de Tasmanie. C’est un moment qu’ils n’oublieront pas. Ils retrouveront Rodney lorsqu’il viendra, en 2018, s’incliner sur la tombe de Richard Spearing pour le centenaire de sa mort.
Texte et photos: E. RICHE, président d'ArtoiSud 14- 18. .
HUMBERCAMPS - La motte féodale
À Humbercamps, on verra juste à côté de l’église, une butte de terre enherbée
dont l’origine est incertaine, implantée probablement pendant le 11ème siècle.
Cette motte aurait été surmontée d’une tour, en bois, puis en pierre. Le rempart
de terre et le fossé qui entouraient les mottes féodales sont facilement repérables
dans le paysage.
SAINT-AMAND La chapelle et un aperçu de l’intérieur
Cette superbe chapelle aurait été bâtie au 15ème siècle. Sa charpente en chêne fait songer à
un bateau de pêcheur retourné. En bas de la voûte lambrissée, on remarque une grosse
moulure et, à chaque retombée des nervures principales, un fragment de poutre sculptée :
un blochet.
C’est ainsi que sur le tour, 15 blochets en chêne forment une assemblée de saints : Saint-Paul,
Saint-Pierre, Saint-Thomas, Saint-Jacques le majeur. Viennent ensuite Jean le Baptiste et Jean
l’Evangéliste, sculptés dans le même bloc et pressés l’un contre l’autre, puis un ange qui
balance son encensoir. A côté de Saint-Louis vient Saint-Antoine et le feu de Saint-Antoine, la
maladie du Moyen-Âge qu’il guérissait.
Au milieu, le christ bénit et, de la main gauche, tient la boule du monde. Puis on voit Saint-
Gilles, Saint-André. Un ange montre un écusson aux armes des Bonnière, les seigneurs du
lieu. A côté, Saint-Jacques le mineur, puis un évêque ou un abbé et Saint- Amand qui tient une
petite chapelle. Ces murs portent des souvenirs écrits de visiteurs des 17 ème et 18 ème siècles.
Documentation :Mairie de Saint-Amand
HÉNU Le château
Ce château fut construit en 1745 par la famille de Coupigny.
Les communs portent la date de 1749. La révolution le transforma en fabrique de chicorée mais sans dommage. Laissé à l’abandon, il fut acheté et remis en état par Monsieur Alfred de Pas, aïeul de l’actuelle propriétaire. Partout, la note claire des pierres vient apporter un rythme vertical à l’orangé de la brique, mis en valeur par le vert de la pelouse. Daté par ses ancres de 1745, il est, sur ses trois niveaux, percé de 33 ouvertures, dont deux portes. La travée principale, en pierre, est soulignée, au rez-de-chaussée, par deux pilastres à chapiteaux ioniques.
Le château ne se visite pas . Documentation « Châteaux de France »
AUTHIE le pays du coquelicot Terre de mémoire
Notre chemin vers Compostelle quitte le département du Pas-de-Calais pour nous conduire dans
la Somme et « Le Pays du Coquelicot ».
Cette fleur est devenue, depuis la fin de la première guerre mondiale, le symbole du sang versé
par les soldats du Commonwealth sur les différents champs de bataille.
Par extension, le coquelicot devient la fleur du souvenir et des habitants de ce secteur. La
célébration du coquelicot, c’est à la fois le souvenir de cette guerre et de tous ses disparus et
l’espoir retrouvé d’une paix durable.
Documentation : paysducoquelicot.com.
VAUCHELLES-LES-AUTHIE Le clocher à campenard
Le clocher date de la seconde moitié du XVIIIème siècle. Il s’agit d’un clocher-tour,
également appelé clocher à campenard, plus souvent présent dans le Vimeu : c’est
donc une singularité chez nous. Initialement, il y avait deux cloches mais l’une
d’entre elles a été enlevée sous la Révolution Française et la mémoire collective
indique que celle-ci aurait été dérobée par les paroissiens de Marieux, le village
voisin : il n’existe toutefois aucune certitude. Par ailleurs, il existe très peu d’éléments concernant l ’histoire de l’église qui a brûlé en 1963 suite à un incident accidentel. Il y avait une très belle statuaire et de magnifiques vitraux (dont un qui avait été financé par Monsieur Louis Houbart, directeur du personnel des usines Saint-Frères de Beauval) qui ont été détruits.
Documents : Mairie de Vauchelles-les-Authie.
RAINCHEVAL Le château
Le château fut construit en 1719, à l'emplacement d'un château du
XVe siècle pour la famille Gorjon de Verville et racheté par la famille
de Favernay. L'édifice se compose d'un corps de logis en pierre
avec avant corps central côté cour et deux avant corps côté jardin
une ferme seigneuriale et un beau colombier octogonal de plus de
300 boulins. L'entrée possède une grille monumentale & son portail flanqué de 2 lions montant la garde. Eléments protégés MH : les façades et les toitures du château y compris les bâtiments bordant la cour d'honneur ; la grille d'entrée avec son portail ; l'escalier intérieur et sa rampe en bois; la cheminée en marbre de la salle à manger du rez-de-chaussée; les pièces suivantes avec leur décor : les salons au rez-de-chaussée; les 2 chambres à alcôves, deux chambres de l'aile côté jardin et la chambre de l'aile en retour sur la cour d'honneur au premier étage. Le château ne se visite pas Documents : Châteaux de France.
HERISSART
La Seconde Guerre Mondiale éclate… Le village est encore sous l’émotion
de ses disparus de la guerre 1914-1918… L’abbé DEROGY fait le vœu
d’édifier une grotte, réplique de celle de Lourdes, si le conflit exempte les
conscrits et les prisonniers du village. Les habitants le suivent dans ce
projet… Maurice Duday, architecte amiénois, dresse les plans ainsi
qu’une maquette de l’édifice. Le 9 janvier 1944, le conseil municipal accepte cette réalisation sur l’ancien cimetière, terrain communal. Les matériaux naturels seront les grès remontant régulièrement des terres labourées. La bénédiction de la première pierre a lieu au printemps 1944. Régis Turmine, maçon du village, construit l’édifice, aidé de jeunes bénévoles. Un volume de 900 tonnes de grès est nécessaire. Les travaux auront duré, au maximum un an et demi et le dimanche 9 septembre 1945 est organisée la fête du retour des prisonniers. Avant leur retour, les prisonniers de guerre allemands se feront photographier devant la grotte devenue symbole de réconciliation et de paix.
Documents : Dany Dheilly –Association des Francs Picards.
RUBEMPRÉ Saint Victorin
Le corps de ce saint, jeune enfant de 12 ans, fut découvert dans les catacombes de Rome,
près de la voie Tiburtine, le 27 mars 1842. La pierre qui recouvrait les ossements révéla le
nom du jeune chrétien auquel ils avaient appartenu et la fiole de sang que renfermait la
tombe estl’indice du martyre. Les ossements de Victorin furent enchâssés selon l’usage
italien dans une composition de cire représentant le saint endormi revêtu de riches vêtements
de soie et d’or.
Le père jésuite Côme-Auguste Lartigue, grand orateur prêchant le Carême à Rome dans
l’église de St Louis des Français et fils de Laurent Lartigue, officier de santé à Rubempré,
voulut enrichir son village natal. Il obtint du cardinal Patrizi, vicaire général du pape
Grégoire XVI une attestation de l’authenticité de la relique ainsi que l’autorisation de
ramener celle-ci au village. C’est le 14 mai 1846 qu’eut lieu la translation solennelle vers
l’église St Léonard de Rubempré par l’évêque lui-même qui voulait présider la
cérémonie. La relique est placée sous le maître autel, restauré pour la circonstance, mis
à jour et fermé de glaces comme on peut encore la voir aujourd’hui. Jusqu’au début des
années 60 avait lieu, le dimanche suivant l’ascension (ou précédant la Pentecôte), le culte de Saint Victorin. Ce jour- là, la relique était
sortie du maître-autel et portée en procession à travers le village. Ce culte au saint martyr a entrainé les années suivantes un
engouement pour les prénoms Victorin et Victorine. Ainsi en 1846, sur les 33 naissances on dénombre 9 garçons et 4 filles avec ce
prénom.
Documents : L. Joly
MIRVAUX - Le baptistère
Fonts baptismaux
(Cuve baptismale à infusion) 12 ème siècle
Les fonts baptismaux présentent une large cuve de plan presque carré, fixée sur un petit socle en moellons de calcaire peints et cantonnée par quatre colonnettes à chapiteau sculpté.
La cuve proprement dite a une ouverture hexagonale, puis
s’arrondit dans la partie basse.
Une attache en fer, sur le côté donnant vers le chœur maintenait un
couvercle aujourd’hui disparu. Un trou d’évacuation est percé au
fond de la cuve.
Ce type de fonts baptismaux romans se retrouve dans d’autres
églises de la Somme. C’est un des objets les plus anciens du
canton de Villers-Bocage.
Documents Conseil Régional de Picardie – Service de l’inventaire du patrimoine culturel Rédacteurs : Platerier Sandrine – Förstel Judith
MOLLIENS-AU-BOIS Le château
Une superbe allée de tilleuls conduit au château qui abrita, pendant la première guerre mondiale, les officiers alliés et reçut la visite de Georges V et du général Pershing.
Seule la chapelle subsiste des bâtiments d’origine, construits vers 1760, détruits en 1820,reconstruits en néo-classique vers 1840, incendié accidentellement par les allemands qui l’occupèrent au cours de la seconde guerre mondiale.
Le corps de logis a été reconstruit dans les années 1950 et n’offre aucun intérêt.
Le château ne se visite pas
FRÉCHENCOURT Le moulin
Le moulin à blé situé en bas du village, est l'ancien moulin seigneurial. Son origine est attestée dans la charte de 1234, concernant le revenu de la Chapelle, instituée en 1150 par Baudoin de Ferchancourt. Il y a une turbine de marque Samson, datant de 1905, en état de marche qui, reliée à une génératrice, assure la production d'électricité de l'habitation située dans le moulin. Les bâtiments s'organisent autour d'une cour fermée bordée par l'Hallue à l'Est. La partie principale, abrite le logis. C'est une construction en pans de bois avec remplissage de briques. Les autres côtés de la cour sont bordés par des dépendances en briques ou en torchis. Cette installation se situe sur l’Hallue qui se jette dans la Somme. Extrait des machines et des hommes de Picardie, de la DRAC Picardie, Service Monuments Historiques et des archives départementales de la Somme
BUSSY-LES-DAOURS Frédéric Petit
François, Frédéric Petit est né à Bussy les Daours le 3 juin 1836.
Il était un industriel d’Amiens et fut membre de la société linéenne du
Nord de la France à sa création.
Il fut maire de la ville et c’est pendant son mandat que Jules Verne fut
conseiller municipal à Amiens.
Frédéric Petit fut conseiller général et sénateur de la Somme de 1886 à
sa mort, le 19 avril 1895 dans sa cinquante-neuvième année à Mers-
les-Bains (Somme).
On peut voir, dans la cour d’honneur de la bibliothèque Louis Aragon à
Amiens, un monument en hommage à Frédéric Petit. (ci-contre)
Une rue du centre-ville porte son nom.
Il est enterré au cimetière de la Madeleine à Amiens.
Documents : Bibliothèque Louis Aragon
Photo : CPAM 82 Cliché bibliothèque d'Amiens MétropoleToute réutilisation de ce document, même à titre non commercial,devra faire l'objet d'une demande auprès des bibliothèques d'Amiens Métropole
Programme saison 2015
Cathédrale
Notre-Dame d'Amiens
PATRIMOINE MONDIAL de l'UNESCO
1 – Philetus, envoyé par la mage Hermogène pour confondre
Saint-Jacques, écoute la prédication de l’apôtre.
2 - Philetus, frappé d’un sortilège par Hermogène pour
s’être converti à la parole de Saint-Jacques, est délivré
par l’imposition du manteau de l’apôtre.
3- Saint-Jacques ordonne aux diables évoqués par
Hermogène de garrotter celui-ci.
4 – Hermogène délivré et pardonné
Documentation : Editions du Patrimoine – Centre des Monuments Nationaux.
La fontaine Saint-Jacques-Amiens
LA FONTAINE SAINT-JACQUES POUR LES PÈLERINS
Les pèlerins de Boulogne-sur-Mer et des Flandres qui se rendaient à Saint-Jacques
de Compostelle, passaient par Amiens et se retrouvaient aux fontaines publiques
pour se ravitailler en eau fraîche.
Édifiée au XVIIIe siècle, celle de Saint-Jacques le Majeur a résisté aux destructions
des guerres et à la convoitise des voleurs de bronze. Elle a conservé son mascaron,
masque sculpté servant à orner les fontaines, décoré aux insignes des pèlerins, avec
au centre le visage de leur saint-patron à la barbe abondante et à la chevelure
ondulée
Amiens forum février 2011 N° 18 Le magazine de la ville d’Amiens
extraits d'articles récupérés
(1) lycée notre dame d'Annay http://www.notredamedannay.fr/page9.html
(2) wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Givenchy-en-Gohelle#Nom_jet.C3.A9
(3) wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Hennebique